Les dernières décennies, on assiste à une prolifération d’attaques à main armée. Le phénomène touche de nombreuses parties du pays. Ces attaques répétées et difficilement maitrisables ont motivé les opérateurs économiques, les commerçants ainsi que les simples citoyens à se servir d’armes pour se défendre. Malgré tout, certaines armes restent hors de portée des citoyens et les armes de défense légale sont encadrées strictement par la loi.
Gros plan sur les catégories d’armement
Toutes les armes sont différentes les unes des autres. Leurs catégories sont fixées en fonction de chaque type d'usage. Dans le milieu de l'armement, il y a quatre catégories d'armes principales.
La catégorie A : elle regroupe toutes armes utilisées dans les conflits telles que les armes chimiques. Il s’agit, en effet, d’armes conçues pour des utilisations particulièrement réservées à l’Armée et mobilisées en cas d’attaques contre l’intégrité territoriale. L’usage non autorisé de ces armes expose le contrevenant à de lourdes peines d’amende et/ou à des réclusions ;
La catégorie B : cette catégorie, quant à elle, regroupe les armes létales. Il s’agit d’armes à feu telles que les carabines ou encore les revolvers. Leur usage est subordonné à l’obtention d’une autorisation de la Préfecture et leurs conditions d’utilisation sont strictement encadrées par la loi. La raison en est qu’il s’agit d’armes pouvant entrainer des blessures mortelles. C’est le cas du revolver, de la carabine… ;
La catégorie C : ce sont les chasseurs qui utilisent généralement les armes de cette catégorie. Il s’agit d’armes de chasse ou carabines dont la taille du projectile est inférieure à 20 mm. Bien sûr, utiliser des fusils de chasse requiert également l’obtention d’une autorisation légale ;
La catégorie D : cette catégorie d’arme concerne particulièrement les armes de défense. Ce sont des armes non létales utilisées pour dissuader les agresseurs. Ces armes peuvent prendre la forme d’un fusil létal. Par contre, la différence réside sur les munitions. Les armes de la catégorie D utilisent des munitions telles que caoutchouc ou balle à blanc, etc. Il s’agit d’armes non mortelles et dissuasives. Cliquez ici pour en savoir plus.
Pour les ménages ou encore les magasins qui souhaitent se protéger contre les éventuelles agressions, c’est cette dernière catégorie qui les concerne. Il s’agit des armes de défense légales.
Les armes de défense légale
C’est le type d’armes dont l’usage à bon escient peut s’aligner parfaitement à la légitime défense. Elles sont en vente sur le marché. Quelques exemples méritent des descriptions :
Le poing électrique : c’est une arme qui diffuse une décharge électrique à l’encontre de l’agresseur. Ce matériel est en vente sur le marché. Par contre, majorité est la condition nécessaire pour pouvoir s’en procurer. Pour un meilleur usage, mieux vaut s’entrainer sous le regard attentif d’un professionnel. Le Taser : il s’agit de l’arme non létale la plus connue sur le marché. Pour pouvoir s’en procurer, il faut être majeur. Contrairement aux autres armes non létales, le taser a pour objectif d’immobiliser l’assaillant sans le blesser ; Les sprays : il s’agit de bombes lacrymogènes dont les effets n’auront pas une étendue trop grande. En effet, cette bombe lacrymogène ne pourra atteindre une cible située à une centaine de mètres. Elle n’est efficace que lorsque l’assaillant se trouve en face. Les sprays provoquent une suffocation et une brûlure des yeux ; Les pistolets d’alarme : il s’agit de l’arme dont l’apparence donne l’impression d’une vraie arme létale. Pourtant, bien qu’ils produisent un son proche d’un fusil, ces pistolets n’ont pas de balles réelles comme munition. C’est le cas par exemple du pistolet à blanc, du pistolet à plomb, du pistolet à air comprimé, ou encore des armes à poudre noire.
Même si ces armes sont en vente sur le marché, la technologie actuelle a déjà facilité la tâche à travers l’armurerie en ligne. C’est un moyen de se procurer des armes en toute sécurité et rapidité.
L’armurerie en ligne : entre rapidité et efficacité
À l’heure où l’on parle, la vente en ligne propose des objets de toutes sortes, y compris les armes. Il est possible de découvrir toute une gamme d’armes d’autodéfense auprès d’une armurerie en ligne. C’est un moyen économique pour les passionnés. En effet, au lieu de se déplacer auprès d’un magasin d’armes, quelques clics suffisent et toute une panoplie d’armes passent sous les yeux. Mais force est de constater que sur internet, il y a aussi des arnaques. D’ailleurs, ouvrir une boutique de vente d’armes nécessite une autorisation. Généralement, les propriétaires de magasins d’armes sont d’anciens militaires ou des civils ayant déjà suivi des formations spécifiques sur les armes. En tout cas, l’essentiel, c'est d’obtenir le maximum d’information avant toute intention d’achat.
À part cela, comme toutes les armes n’ont pas les mêmes caractéristiques, le type d’entretien sera également différent. Voilà pourquoi il est toujours plus que nécessaire de se faire conseiller par un spécialiste. D’ailleurs, même démonter une arme est parfois un parcours de combattant pour un débutant. Une raison de plus pour faire appel à des professionnels pour éviter les erreurs de manipulation. Si l’arme a été choisie, reste à savoir si les conditions sont réunies pour l’acheter.
Les conditions d’achat d’une arme d’autodéfense
Ici, on va partir du postulat selon lequel l’argent ne pourra pas acheter tout. Même si l’acheteur a suffisamment d’argent pour acheter l’arme, il y a certains critères qu’il ne faut pas perdre de vue. L’un des critères fondamentaux est l’âge. Selon la loi, seules les personnes majeures peuvent se procurer une arme de défense légale. C’est tout à fait normal. L’arme n’est pas un jouet. C’est la raison pour laquelle les mineurs n’ont pas le droit d’en acheter. Pour les carabines à plombs qui dépassent les 20 joules, d’autres conditions s’y ajoutent, à savoir : la présentation d’un permis de chasse, de la carte d’identité et d’une licence de tir. En outre, la réunion de ces conditions est valable aussi bien pour les ventes en ligne que pour les ventes auprès des boutiques.
À part tout cela, les armes en vente doivent être utilisées pour l’autodéfense. L’usage d’arme à des fins d’attaques est prohibé par la loi. Aussi, les lieux publics ne doivent pas accueillir des personnes munies d’armes.
L’entrainement : la condition d’une meilleure utilisation d’une arme
Une fois l’arme achetée, on passe à l’entrainement. Il ne faut pas oublier, encore une fois, qu’une arme n’est pas un jouet. Son utilisation nécessite un minimum de savoir-faire. Toute erreur de manipulation risque de tuer accidentellement quelqu’un. D’où la nécessite d’une séance d’entrainement. Même s’il s’agit d’un fusil de chasse, l’entrainement est toujours essentiel.
Durant chaque séance d’entrainement, voici quelques attitudes qu’il faut adopter scrupuleusement :
Ne jamais placer une personne humaine dans la ligne de mire ; Ne jamais placer le doigt sur la détente tant que la cible n’ait pas été choisie ; Utiliser des lunettes spéciales qui procurent à la fois visibilité et confort ; S’assurer que les tirs soient « fichants ». En d’autres termes, sur les lieux d’entrainement, la toile de fond doit être un mur ou un bloc de pierre afin que les balles n’atteignent pas des objets au-delà de la cible ;
Il est déplorable de signaler que généralement, la loi n’oblige pas les acheteurs d’armes à suivre des séances d’apprentissage et d’entrainement périodique. Pourtant, ces séances sont d’une grande utilité pour les débutants.